Diffusion de « sextapes » en Guinée : La traque des auteurs est lancée…

CONAKRY-La Guinée est secouée par une série de scandales de sextape. Des contenus vidéos et audios obscènes ont inondé la toile ces derniers jours, notamment sur les différentes plateformes de messagerie instantanées (WhatsApp, Messenger). Ces vidéos montrant la « nudité » de certaines personnalités du pays ont tourné en boucle. Elles heurtent la sensibilité de certains au sein de l’opinion et suscitent une onde choc d’indignation. Ce ne sont pourtant pas les premiers scandales de ce type en Guinée. Mais cette fois-ci la particularité est saisissante.

Piquées au vif par ces scandales de sextape qui tombent en cascade, les autorités ont mis la machine judiciaire en branle. De Conakry, épicentre de cette affaire de mœurs, en Province, les parquets sont en action. Il y a déjà eu des interpellations pour des fins d’enquête sur ces images qui portent atteinte à la pudeur à la dignité.

Pour le ministère de la Sécurité, la publication de vidéos obscènes montrant des personnalités politiques, institutionnelles relève d’une certaine gravité. Les autorités décident de lancer la traque des auteurs.

« La Loi sur la cybersécurité indique que l’auteur de la diffusion des images obscènes est le premier responsable. C’est la première personne poursuivable. Quiconque aussi s’acharne par partager, à relayer ces vidéos court des poursuites pénales conformément à la Loi sur la cybersécurité », prévient Nouhan Traoré, Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

Il précise que la Loi confère aux enquêteurs de demander à tout opérateur de téléphonie mobile ou tout autre intermédiaire de conserver les données de trafics de la personne poursuivie au moins pendant cinq ans. « Nous ne devons pas être surpris de constater la saisie des téléphones et des perquisitions », a averti l’actuel premier responsable du département en charge de la Sécurité.

A suivre…

Africaguinee.com