Deux vies suspendues à un « fil » : Appel à l’aide d’un père en détresse pour sauver ses deux enfants malades…

CONAKRY- C’est un cri du cœur d’un père de famille épuisé, impuissant, mais animé d’un amour indéfectible pour ses deux enfants. Mamadou Aliou Sow, habitant de Conakry, lance un vibrant appel à l’aide, dans l’espoir de sauver ses deux fils, Boubacar, 7 ans, et Ibrahima, 4 ans, tous deux atteints de drépanocytose, une maladie génétique chronique et invalidante.
Deux vies suspendues à un fil
Diagnostiqués très tôt – à six mois pour Boubacar, et à seulement quatre mois pour Ibrahima – les deux enfants souffrent régulièrement de crises douloureuses et de complications graves liées à leur pathologie (la drépanocytose). Depuis sept ans, Mamadou Aliou Sow et sa famille luttent sans relâche pour offrir des soins à leurs enfants. Mais aujourd’hui, ses moyens financiers sont épuisés. « J’ai tout vendu, j’ai tout essayé et aujourd’hui, je n’ai plus rien. J’ai besoin d’aide pour que mes enfants vivent… », confie-t-il à Africaguinee.com ce vendredi 18 avril 2025.
« Mes deux enfants, Boubacar Sow, âgé de 7 ans, et Ibrahima Sow, 4 ans, sont atteints de drépanocytose de type SS. Cette pathologie a été diagnostiquée très tôt : à l’âge de 6 mois pour Boubacar, et à 4 mois pour Ibrahima. Depuis, ils doivent subir chaque semaine des transfusions sanguines, ce qui représente un coût énorme. Je me bats sans relâche pour trouver un traitement qui pourrait soulager ou guérir mes enfants, mais en vain. J’ai tout dépensé. Aujourd’hui, je suis au bout de mes moyens. Je n’ai plus les ressources nécessaires pour assurer leur prise en charge médicale », nous a confié ce père de famille.
Un appel à la solidarité
Face à l’urgence, ce père de famille s’en remet désormais à la générosité des personnes de bonne volonté. Il demande l’aide des ONG, des autorités sanitaires, mais aussi de toutes les âmes charitables sensibles à la détresse de ces deux enfants innocents.
« Nous passons presque chaque jour à l’hôpital, mais je n’ai plus les moyens de payer les frais médicaux. Je lance un appel à toute personne de bonne volonté : aidez-moi à sauver mes deux garçons. Leur état s’aggrave : leurs os sont devenus très fragiles et ils subissent fréquemment des fractures douloureuses dans tout le corps. En tant que père, c’est une douleur immense de les voir souffrir sans pouvoir leur offrir les soins qu’ils méritent », pleure-t-il.
Une maladie lourde et coûteuse
La drépanocytose, bien que fréquente en Guinée demeure mal prise en charge faute d’infrastructures spécialisées et de médicaments accessibles. Les traitements sont lourds, souvent coûteux, et nécessitent un suivi constant : transfusions sanguines, antibiotiques, compléments alimentaires, parfois greffes de moelle osseuse, sans compter les hospitalisations fréquentes.
« Mes deux enfants ont besoin de sang pour vivre, mais chaque poche est une bataille. Mes enfants souffrent énormément. À cause de la drépanocytose, ils ont besoin de transfusions sanguines régulières, mais obtenir du sang dans les hôpitaux est extrêmement difficile.
À l’hôpital Donka, par exemple, il peut nous arriver de passer toute une journée pour obtenir une seule poche de sang. Et même cette poche n’est pas gratuite : il faut souvent payer des personnes pour qu’elles donnent leur sang. Voici ce que cela implique concrètement :
- Pour obtenir une seule poche de sang, on te demande souvent de payer l’équivalent de deux poches.
- Si tu veux deux poches, tu dois payer pour quatre.
- Lorsque c’est moi qui donne mon propre sang, je paie 20 000 GNF pour le traitement.
- Mais si je dois acheter une poche de sang à l’hôpital, cela me coûte 250 000 GNF.
- Et si je dois payer quelqu’un pour donner son sang à ma place, je débourse 150 000 GNF, une boîte de sardines et une canette de jus Vimto.
Pire encore, il arrive que la personne que j’ai payée ne soit finalement pas compatible, soit parce qu’elle est malade, soit parce qu’elle n’a pas le même groupe sanguin. Dans ce cas, je perds tout : ni le sang, ni mon argent ne me sont retournés.
Tellement mes enfants souffrent, ils ne peuvent plus aller à l’école. À tout moment, ils peuvent faire une crise ou subir une fracture, car leurs os sont très fragiles. Aujourd’hui, je n’ai plus les moyens de continuer ce combat seul. C’est pourquoi je lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté, aux autorités, au gouvernement, aux personnes ressources : Aidez-moi à soigner mes deux enfants atteints de drépanocytose. Aidez-moi à leur donner une chance de vivre.
Toute aide, quelle qu’elle soit, serait un geste de vie.
Je sollicite l’aide de tout un chacun. Si vous connaissez un remède contre la drépanocytose, ou si vous avez un contact — médecin, spécialiste, centre de traitement — capable de prendre en charge cette maladie, je vous en supplie, aidez-moi. J’ai désespérément besoin d’un soutien financier pour assurer les soins de mes deux enfants. J’ai tout dépensé dans l’espoir de les guérir, mais malheureusement, leur état ne s’améliore pas. Au contraire, leur santé ne cesse de se dégrader. Aujourd’hui, je suis à bout de forces, sans ressources. Je m’adresse :
- À toutes les personnes de bonne volonté,
- Aux autorités à tous les niveaux,
- Au gouvernement,
- Aux médias,
- Et à toute personne qui pourrait m’aider d’une manière ou d’une autre.
J’ai besoin de votre soutien, de votre aide financière, de vos conseils et orientations, car je refuse de rester les bras croisés face à la souffrance de mes deux enfants atteints de drépanocytose. Merci de ne pas détourner le regard. Chaque aide, chaque contact, chaque geste peut changer leur destin », a lance ce père de famille en détresse.
Pour joindre M. Mamadou Aliou Sow, merci d’appeler les numéros suivants : (00224) 621 790 117 ou le 622 272 546.
Oumar Bady Diallo
Pour Africaguinee.com
Créé le 18 avril 2025 18:25Nous vous proposons aussi
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