Damaro à ses détracteurs : « ceux qui veulent avoir ma tête… »
CONAKRY-Accusé d’être à l’origine des violences survenues à Nzérékoré qui ont fait un mort, de nombreux blessés et des dégâts matériels, Amadou Damaro Camara vient de répondre à ses détracteurs.
Ce vendredi 14 juin 2019, le front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a indexé deux principaux coupables dans les heurts meurtriers qui ont agité la ville de Nzérékoré. Il s’agit du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel et le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, deux hauts responsables du parti au pouvoir qui ont lancé des appels visant à traquer les membres du FNDC qui empêchent l’expression de la démocratie.
Interrogé sur les accusations du Front, l’honorable Damaro les a rejetés. Le parlementaire prévient que ceux qui veulent avoir sa tête ne l’auront pas. « Les gens font très vite l’amalgame, ils veulent la tête de Damaro, mais ils ne l’auront pas. Je n’ai rien à voir avec ça », martèle le président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel.
La répression de la manifestation appelée par le FNDC ce jeudi a entrainé des troubles à Nzérékoré, dans le sud du pays. Ces troubles se sont transformés en affrontements entre partisans et opposants du projet de nouvelle Constitution. Bilan : un mort, une trentaine de blessés et des dégâts matériels importants.
« A mon avis, il faut laisser les « POUR » s’exprimer, les « CONTRE » s’exprimer. Ensuite le peuple arbitre suprême et souverain sur une constitution va se prononcer en fin de compte. C’est ça mon option. Maintenant, s’il y a un groupe qui interdit qu’on consulte le peuple, ça ce ne sont pas des démocrates. Quand ce ne sont pas des démocrates qui veulent troubler l’ordre public, au nom de la démocratie, eux ils doivent être traqués. Il n’y a pas une expression plus prononcée que le processus référendaire sur une situation donnée. Jean Jacques Rousseau disait que le peuple a le droit de changer ses Lois même si elles sont les meilleures. Aujourd’hui, celui qui bénéficie des suffrages de ce peuple, c’est le Pr Alpha Condé qui a le droit de lui proposer le changement de constitution. C’est au peuple de dire Oui ou Non, mais pas un groupe d’hommes », prévient Amadou Damaro Camara, interrogé par Africaguinee.com.
A suivre…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 14 juin 2019 19:25
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