Crise migratoire en Italie : Le plan d’urgence l’UE risque d’impacter la Guinée…

BRUXELLES- L’île italienne de Lampedusa fait face à des flux migratoires sans précédent. Un total de plus de 127.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes depuis le début de l’année. Ce dimanche 17 septembre 2023, Ursula von der Leyen qui s’est rendue sur place a présenté un plan d’urgence axé sur dix points. Ledit plan pourrait impacter la Guinée a constaté Africaguinee.com. Que dit-il ? Votre quotidien électronique qui l’a consulté revient sur les points saillants.

La cheffe de la commission européenne propose en première position de renforcer le soutien apporté à l’Italie par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA) et l’Agence européenne des garde-frontières et garde-côtes (Frontex) pour gérer le nombre élevé de migrants et assurer l’enregistrement des arrivées, la prise des empreintes digitales, les entretiens et l’orientation vers les autorités compétentes.

Deuxièmement, elle propose de soutenir le transfert de personnes hors de Lampedusa, y compris vers d’autres États membres (de l’UE), en utilisant le mécanisme de solidarité volontaire et en accordant une attention particulière aux mineurs non accompagnés et aux femmes.

Le troisième point est très intéressant parce qu’il touche à la Guinée. Ursula von der Leyen préconise d’augmenter le nombre de retours en menant une action de sensibilisation renouvelée et concertée auprès des principaux pays d’origine des nouveaux arrivants, à savoir la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso, afin d’améliorer la coopération et de faciliter la réadmission ; et accroître le soutien de Frontex, notamment en ce qui concerne la formation et le renforcement des capacités, afin d’assurer la mise en œuvre rapide des retours.

La cheffe de la Commission Européenne propose quatrièmement de soutenir la prévention des départs en établissant des partenariats opérationnels en matière de lutte contre les filières [de l’immigration illégale] avec les pays d’origine et de transit.

« Cela inclut la possibilité d’un accord de travail entre la Tunisie et Frontex, et une task force de coordination au sein d’Europol pour se concentrer sur la lutte contre les filières le long de la route vers la Tunisie et en direction de Lampedusa », a-t-elle précisé.

L’UE veut aussi renforcer la surveillance des frontières en mer et la surveillance aérienne, notamment par l’intermédiaire de Frontex, et étudier les possibilités d’étendre les missions navales en Méditerranée. En outre, « nous accélérerons la fourniture d’équipements et renforcerons la formation des garde-côtes tunisiens et des autres autorités », indique madame von der Leyen, qui propose d’agir également contre les chaînes d’approvisionnement et la logistique des passeurs; et veiller à la mise hors service des bateaux et canots pneumatiques récupérés.

Ce ne n’est pas tout. L’UE compte accroître le soutien apporté par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA) à l’application de procédures rapides aux frontières et de procédures accélérées, y compris l’utilisation du concept de pays d’origine sûr, le rejet des demandes manifestement infondées, la délivrance d’interdictions d’entrée et leur enregistrement dans le système d’information Schengen (SIS).

En outre, intensifier les campagnes de sensibilisation et de communication pour décourager les traversées de la Méditerranée, tout en continuant à proposer des alternatives telles que l’admission humanitaire et les voies légales [d’entrée dans l’espace européen] tout en mettant en œuvre le protocole d’accords UE-Tunisie.

Dossier à suivre…

Africaguinee.com

Créé le 18 septembre 2023 06:42

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