Crise guinéenne : Un front de moins pour le Général Doumbouya…

CONAKRY- C’est un front de moins qui pointe à l’horizon pour le Général Mamadi Doumbouya, alors que les forces vives ont décidé de radicaliser leur position.

Le Gouvernement est en passe de désamorcer la crise qui menaçait l’année universitaire. Un accord est sur le point d’être trouvé avec le bloc syndical qui avait brandi une menace de grève avant de la « suspendre » pour donner la chance aux négociations.

Aujourd’hui, on tend vers une décrispation totale. La signature de l’arrêté d’engagement de 875 fonctionnaires (enseignants homologues) par le ministre du Travail et de la Fonction publique, a contribué à baisser d’un cran la tension au sein du Syndicat national autonome de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNAESURS).

Dans un entretien accordé à un journaliste d’Africaguinee.com ce mercredi 13 novembre 2024, le secrétaire général de ce bloc syndical a salué les efforts du gouvernement pour aboutir à cette avancée. M. Lansana Yansané, confie qu’un compromis sera trouvé très prochainement sur les autres points de revendications.

« Nous sommes animés par un sentiment de satisfaction. Nous remercions les cadres du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, à leur tête Alpha Bacar Barry. Nous saluons également le ministre de la Fonction Publique, Faya François Bourouno et les cadres de son département pour les efforts fournis pour aboutir à ce résultat », a déclaré Lansana Yansané.

Optimiste, le syndicaliste confie que les négociations se poursuivent pour trouver une issue sur les autres points de revendications.  « Nous sortons d’ailleurs de la salle de négociation avec les cadres du ministère de l’Enseignement supérieur. La rencontre est présidée par le président du CNDS (Conseil national du dialogue social). A date, les choses vont bon train (…) Et dans les jours à venir, une issue sera trouvée aux préoccupations », indique le Secrétaire Général du SNAESURS, relevant toutefois que la grève n’est que « suspendue ».

La résolution annoncée de cette crise intervient alors que les forces vives exigent désormais la mise en place d’une transition civile, à compter du 1er janvier 2025. Pour le moment, le Gouvernement n’a pas réagi sur ce dernier développement.

Dansa Camara DC 

Pour Africaguinee.com