Crimes à Conakry : Qu’en dit le Gouvernement ?

CONAKRY-A Conakry, la capitale guinéenne, les crimes se multiplient sur l’axe « Le Prince », zone favorable aux appels à manifester. Les nombre de victimes, souvent par balles, grossit de jour en jour.

Pas plus tard que dans la nuit du dimanche à lundi 20 mars, un étudiant a été battu à Hamdallaye, alors que quelques jours plutôt, des crimes similaires ont été enregistrés dans la même zone dans le sillage du report d’une manifestation appelée par les forces vives. Qu’en dit le Gouvernement ? Qu’envisage-t-il pour arrêter les auteurs ? Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du Gouvernement de transition annonce des dispositions pour traquer les auteurs de ces crimes.

« Le Gouvernement déplore systématiquement les violences lorsqu’elles interviennent et qu’elles entraînent des victimes, mais il prend aussi des dispositions pour que les auteurs de ces violences puissent être traqués et traduits devant les juridictions de ce pays. Il faut aussi rappeler que ceux qui ont été arrêtés et accusés d’assassinats de manifestants sont actuellement en procès devant les tribunaux de Conakry. C’est déjà une première avancée », soutient Ousmane Gaoual Diallo, interrogé par Rfi.

Lors des dernières manifestations, des éléments de l’armée, kalashs en main, ont été aperçus sur le terrain du maintien d’ordre. Le Porte-parole du Gouvernement souligne que lorsque le contexte l’exige, l’armée vient en renfort de la police et de la gendarmerie. Selon lui, la Loi l’autorise.

« L’usage des armes de guerre dans les manifestations est prohibé. C’est pour cette raison que les auteurs de ces utilisations d’armes de guerre sont arrêtés et traduits devant les juridictions. Ce n’est pas l’armée qui intervient, mais lorsque la police et la gendarmerie sont débordées et que le contexte le permet, les Lois autorisent que l’armée vienne intervenir. Ceci fait partie des procédures qui sont valables dans d’autres pays », a affirmé M. Diallo.

A suivre…

Africaguinee.com