Crimes à Conakry : La police nie « toute implication »…
CONAKRY- Selon les Forces vives Guinée, les manifestations interdites qu’elles ont organisées le 5 septembre ont été violemment réprimées par les forces de défense et de sécurité déployées pour le maintien d’ordre.
Les organisateurs déplorent au moins 5 morts par balles dans des quartiers situés le long de l’axe le Prince, épicentre de la contestation à Conakry, la capitale. Dans le sillage de ces mêmes mouvements, un cortège funèbre a été gazé par des éléments des services du maintien d’ordre.
L’incident qui s’est produit sur le tronçon Sonfonia rail-T8 a fait une dizaine de blessés légers, selon de sources médicales.
Interrogé sur ces violences, un haut responsable de la police nationale a nié l’implication des agents des services du maintien d’ordre. Il défend que le jour des manifestations, aucun cas de morts n’a été enregistré pendant la journée.
« Le jour du 5 septembre, de 6 heures à 18 heures il n’y a pas eu quelqu’un qui ait perdu la vie. Celui qui le dit, c’est du mensonge. De 19 heures à 6 heures du matin, ça ce n’est pas du maintien de l’ordre, c’est la lutte contre le grand banditisme. Parce que c’est qui se passe sur l’axe Wanindara-Sonfonia, vous-même le savez, ce n’est pas de la manifestation. Même hier, alors que des agents étaient en patrouille, des jeunes et même des enfants sont venus s’attaquer à eux, mais ça, les journalistes n’en parlent pas », a réagi une source policière.
Pour l’heure, nous n’avons pas pu avoir la réaction de la justice par rapport à ces évènements. Aucun parquet n’a encore annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces crimes. Le Gouvernement a cependant annoncé que les auteurs de ces actes seront recherchés.
Siddy Koundara Diallo
Pour Africaguinee.com
Créé le 11 septembre 2023 22:19Nous vous proposons aussi
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