« Coup d’Etat manqué » contre Doumbouya : Qui sont les « complices » ?

CONAKRY-Le colonel Mamadi Doumbouya a échappé à un coup d’Etat fomenté par un groupe d’hommes composés de militaires et de civils, selon un reportage de la Présidence diffusé mardi 2 janvier 2024 à la télévision nationale.

A la tête de ce groupe, un certain capitaine Abdoulaye 2 Cissé, ancien élément du bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA), une unité d’élite de l’armée guinéenne. Ce dernier est présenté dans ce reportage comme étant le cerveau de la bande de « putschistes ».

Serein, il reconnait avoir participé à des réunions qui concernaient la perpétration d’un coup d’Etat contre le colonel Mamadi Doumbouya. Mais le putsch a été déjoué par les forces de défense et de sécurité, selon la même source.

Ce militaire du BATA dit avoir même enregistré une déclaration de prise de pouvoir par le Conseil national transitoire de Guinée (CNTG). Selon le reportage, le capitaine Cissé indique être entré en contact avec le commandant Alya Camara au cours des préparatifs du coup d’Etat à travers un adjudant.

Le capitaine Cissé déclare que c’est certain Koba, promotionnaire de corps à lui qui faisait les démarches dans les préparatifs. Le commandant Alya parlaient avec le groupe dont certains qui étaient tapis au Palais Mohamed V.

En plus de ces derniers, des complices multiples ont été cités dont un éleveur, un élève, une commerçante…chacun avait un rôle à jouer dans cette entreprise de déstabilisation, selon le reportage. Qui sont-ils ? Ce sont :

• Thierno Talhatou Diallo, éleveur qui dit avoir sacrifié un chameau
• Daouda Sylla, élève, lanceur de grenades contre le palais,
• Abdoulaye Camara, artiste manager proche du capitaine Abdoulaue 2 Cissé,
• Commandant Kerfalla Bangoura, chef guichet cahier de charge douane,
• Fatou Coumbassa, surintendante des relations communautaires de l’ANAIM,
• Oumou Yansané, commerçante, elle devait faire des sacrifices.

Le reportage ne précise pas la date exacte de cette entreprise d’attentat manqué à la sûreté de l’Etat, mais il y a cependant un indice qui dit que c’est « depuis des années » alors que le colonel Doumbouya n’est là que depuis deux ans et quelques mois. Toutes ces personnes ont été graciées.

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