CONAKRY- fermées depuis 2014 après une série de drames enregistrées, plusieurs plages de Conakry sont menacées par la pollution, avec à la clef l'exercice d'activités clandestines. C'est le cas de la grande plage de Benares située à Yimbaya Faban, dans la commune de Matoto.
Pour accéder à ce beau site touristique menacé par l’insalubrité, il faut débourser de l’argent, a constaté fricaguinee.com. Des jeunes résidents du quartier qui se disent gérants réclament 5.000 francs guinéens à chaque visiteur.
« Les plages sont fermés mais quand on quitte l’université on n'a pas un endroit pour se distraire. Je suis venu m’amuser avec mes amis. Quand tu viens ici des jeunes te réclament de payer 5.000 francs guinéens. Ils disent que c’est eux qui nettoient ici et, ils n’ont pas d’autres activités », a dénoncé Alpha Oumar Diallo qui appelle le gouverneur de la ville de Conakry de rouvrir les plages en sécurisant les lieux.
Cette belle plage est très fréquentée par des citoyens des quartiers environnants. Aujourd'hui elle est abandonnée. Des ordures rejetées par la mer, sont visibles ça et là sur le sable fin.
Interrogé, les gestionnaires de la plage se défends en disant que la plage est fermée et que le peu de visiteurs passent par les habitations voisines, pour avoir y accès. Le premier responsable de cette plage interpelle l’Etat pour la réouverture car, plus de 5000 travailleurs se retrouvent au chômage.
« Depuis 2014 les plages de Conakry sont fermées. Actuellement, je ne maitrise pas mes membres, parce qu’on ne peut pas subvenir à nos besoins. C’est le seul coin où peut gagner de l’argent. Il n’y a pas de maisons de jeunes ni un terrain de football dans le quartier. On a écrit des courriers au ministère du tourisme et tous récemment on a rencontré le gouverneur pour la démarche de l’ouverture des plages », a déclaré le président de la plage, Sylla Amarante.
BAH Aissatou
Pour africaguinee.com
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Créé le 18 décembre 2016 14:27