Cedeao : Embalo et ses pairs brandissent la « tolérance zéro » contre les coups d’Etat…

Umaro Sissoco Embalo et Muhammadou Buhari

ABUJA- La Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) veut en finir pour de bon avec les coups d'Etat qui déchirent son espace. Réunis le 04 décembre à Abuja, lors de la 62ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de Gouvernements de la CEDEAO, les dirigeants Ouest africains ont pris des nouvelles mesures contre les changements de Pouvoir par des moyens anticonstitutionnels. 


Au-delà de la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, les chefs d'Etat ont décidé également de mettre en place une force régionale dont le mandat inclura la restauration de l'ordre constitutionnel partout où il est menacé dans la sous-région. Il s’agit d’une décision inédite, dans une région qui a connu une « épidémie » de coups d’Etat en un temps record. D’août 2020 à janvier 2022, trois pays (Mali, Guinée, Burkina Faso) ont été le théâtre d’incursion de l’armée dans le jeu du Pouvoir.

Trois chefs d’Etat dit « démocratiquement élus » ont été balayés par des militaires pour des raisons diverses. Umaru Sissoco Embalo de la Guinée Bissau a échappé de peu tandis que Mohamed Bazoum, a lui aussi été inquiété. Face aux velléités qui persistent dans une région déchirée par une omniprésence des djihadistes qui sèment la terreur dans le sahel, les leaders ouest africains ont décidé de trouver un paravent anti-putsch.

Réaffirmant leur ferme condamnation aux changements de gouvernements par des moyens anticonstitutionnels, les chefs d’Etat de la Cedeao ont souligné l'impérieuse nécessité d'agir collectivement pour enraciner la démocratie et promouvoir la stabilité dans la région. Toutes les mesures seront prises pour lutter contre les changements anticonstitutionnels de gouvernements dans la sous-région. 

Ils brandissent avec détermination la « tolérance zéro » pour tout pouvoir obtenu ou maintenu par des moyens anticonstitutionnels et à appliquer sans exception les sanctions les plus sévères en cas de non-respect. La conférence des chefs d’Etat présidée par Umaro Sissoco Embalo décide donc de mettre en place une force régionale dont le mandat inclura la restauration de l'ordre constitutionnel partout où il est menacé dans la sous-région. 

Pour renforcer ce bouclier anti-putsch, les dirigeants de la Cedeao veulent parvenir à un consensus pour parachever la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.

A suivre…

Oumar Bady Diallo 

Pour Africaguinee.com 

Tel : 00224 666 134 023 

Créé le 7 décembre 2022 10:57

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