Cas Foniké et cie, manifestations: Voici les « nouvelles exigences » des forces vives vis-à-vis de la junte…

CONAKRY-Malgré la libération des dirigeants du FNDC (front national pour la défense de la Constitution), les forces vives de Guinée accentuent la pression sur les autorités de la transition. Le relâchement de Foniké Mengué, Billo Bah et Ibrahima Diallo n’aura pas visiblement d’incidence sur l’agenda des manifestations déclinées il y a quelques jours par les membres de cette entité. Ils exigent la levée des autres préalables.

« Nos préalables sont à deux dimensions. Premièrement, c’est la réparation des droits qui consiste à arrêter toutes les formes de harcèlement, de détention arbitraire, de convocation et de détention provisoire qui viole les dispositions légales. A cela s’ajoutent le cas des leaders qui sont obligés de vivre loin du pays, car n’étant pas assurés d’avoir des procédures normales et la levée de l’interdiction des manifestations.

Nous estimons que la libération de Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et Billo Bah constitue un début par rapport à ce premier pan des préalables. Le second pan, c’est d’ouvrir un cadre de dialogue dont nous allons ensemble définir les éléments à discuter. Et que les partenaires du G5 et de la CEDEAO soient là. C’est un début et nous félicitons les religieux et nous leur demandons de courage et d’engagement », a déclaré Aboul Sacko, un des leaders des forces vives de Guinée.

Au moins sept personnes ont trouvé la mort à Conakry ce mercredi 10 mai en marge de la première manifestation organisée par les forces vives. Malgré la libération des dirigeants du FNDC, cette large coalition hétéroclite a décidé de maintenir ses manifestations.

« Nous restons dans notre agenda et nous regrettons que l’Etat décide de déployer tout une armada que même le Mali et le Burkina ne déploie pas contre des terroristes. C’est déplorable que ceux qui dirigent le pays déploient un tel dispositif pour faire face aux guinéens qui veulent simplement exercer leur droit, leur opinion par rapport à la gestion de la transition. Nous avons mal au cœur de voir des guinéens tomber pour l’exercice d’un droit.

Nous attendons de la part des autorités la levée des autres préalables. Ce n’est pas difficile, ça demande juste de la volonté politique », a-t-il précisé.

Selon cet acteur de la société civile, ce ne sont pas les manifestations qui entraînent des pertes en vies humaines mais le refus systématique de favoriser l’exercice de ce droit consacré par la charte de la transition et les lois de la République.

A suivre…

Dansa Camara

Pour Africaguinee.com

Créé le 11 mai 2023 13:22

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