Bouna Sylla, ministre des Mines: “Le projet Simandou est à plus de 50% de réalisation… »

CONAKRY- Le ministre des Mines et de la Géologie a présidé la clôture de l’atelier de présentation du rôle du laboratoire national de la géologie dans la détermination de la qualité et la valorisation des ressources minières en Guinée, ce jeudi 5 décembre 2024. Bouna Sylla a expliqué l’immense utilité de ce service dans le domaine minier guinéen surtout en cette période où la Guinée dispose de nombreux projets liés à ses ressources du sous-sol.

Parlant du laboratoire national de la géologie, le Bouna Sylla a indiqué qu’il est extrêmement important de doter ce service de ressources humaines qualifiées et de moyens financiers. Pour atteindre cet objectif, souligne-t-il, il faut former les gens. « C’est le seul moyen qui va challenger les évaluations qui sont faites par les industriels, c’est-à-dire par les sociétés minières. Et le laboratoire national de la géologie, c’est le lieu de le dire aujourd’hui, est sur la bonne voie pour atteindre cet objectif. »

“Suite à la prise de pouvoir par le président de la République le 5 septembre 2021, il a dit que la Guinée respectait ses engagements internationaux. Mais la contrepartie est que l’ensemble des acteurs, l’ensemble des sociétés minières qui ont pris des engagements avec l’État guinéen, ont l’obligation de les respecter. Et nous y travaillons”, poursuit Bouna Sylla, avant d’aborder le sujet relatif au méga projet Simandou.

“Le projet Simandou en est une illustration qui aujourd’hui est à un niveau de construction de plus de 50%, avec plus de 35.000 Guinéens qui travaillent dans cette société aujourd’hui. Que Dieu donne à chacun de nous ici présents la santé et la longévité, pour assister fin 2025, au premier train du Simandou, qui va siffler de la mine vers le port et exporter les premières tonnes de minerais de fer de la Guinée dans les marchés internationaux”, a déclaré le ministre des Mines et de la Géologie.

Selon Bouna Sylla, autrefois, la plupart des exploitants aurifères envoyaient les échantillons au Mali.

“Aujourd’hui, beaucoup de partenaires passent par le laboratoire national de géologie parce que la politique du gouvernement est traduite et est mise en œuvre en se rapprochant des usagers. D’où le laboratoire qui est à Boké, le laboratoire en cours de construction à Kankan, à Moribaya (Forécariah), dans le port où vont être évacués les minerais de fer des gisements de Simandou. Et je tiens à vous rassurer que, sur la base de la feuille de route qui m’a été donnée par le président de la République, et la lettre de mission de mission du Premier ministre M. Amadou Oury Bah, nous travaillons à davantage rendre notre secteur minier résilient et compétitif mais également, à avoir un secteur minier exemplaire en termes de gestion, en termes de gouvernance, mais également conduire les sociétés, toutes les sociétés, à respecter les engagements pris à l’égard de l’État guinéen”, a rassuré le ministre.

Odia Magassouba, Directrice nationale de laboratoire national de la Géologie, s’est réjouie de la réussite de ces deux jours d’intenses travaux et d’échanges.

“A la sortie de cet atelier, on a pris des recommandations, les miniers ont eu la liberté de s’exprimer par rapport à leur satisfaction, la collaboration entre eux et le laboratoire national de la géologie. Donc, on a compris que tout ce que nous faisons, ils remarquent et ils apprécient. Nous demandons l’accompagnement des autorités pour renforcer le statut du laboratoire en mettant à notre disposition un CA. Après, faire comme la douane ou les impôts par rapport à la contribution financière dans le trésor public. Le labo peut le faire s’il est accompagné. Il peut être une référence nationale”, a-t-elle conclu.

Dansa Camara DC 

Pour Africaguinee.com