Bah Oury tape du poing sur la table : « On ne peut pas se permettre d’avoir des fonds disponibles… »

CONAKRY-La lenteur dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement agace le Premier ministre. Alors que la demande sociale est de plus en plus grandissante, Bah Oury vient de taper du poing sur la table en invitant les acteurs impliqués dans la gestion des projets à redoubler d’efforts pour lever les goulots d’étranglement. Ce, pour améliorer la capacité d’absorption des ressources disponibles.

« On a des financements, on a des programmes, on a des projets, on a des besoins extrêmement importants, la population attend. Il y a des actions à mettre en œuvre pour que nos populations voient exactement notre engagement à répondre aux défis. On ne peut pas se permettre d’avoir des fonds qui sont disponibles et par des lenteurs qui ne sont pas du tout justifiables que nos populations désespèrent. Elles attendent que les autorités puissent être en capacité de répondre à leurs attentes », martèle le Premier ministre.

Comment casser les goulots d’étranglement ?

Le Chef du Gouvernement qui s’exprimait en marge de la revue globale des portefeuilles actifs des projets d’investissement public, a directement interpellé les acteurs impliqués dans la gestion des projets. Mais il insiste sur le respect des procédures de passation des marchés.

« Il s’agira de respecter les procédures de passation des marchés et l’obtention des avis de non objection à travers une planification rigoureuse du processus et un suivi afin de minimiser les retards d’exécution des projets et programmes de développement. Le non-respect de ces procédures ne peut être érigé en règle. La raison d’être des unités de gestion est de répondre avec efficience aux défis de mise en œuvre des projets et programmes ainsi que la capacité d’absorption de notre pays », suggère Bah Oury.

A suivre !

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