Arnaques de citoyens dans les barrages : Le Gouvernement brandit des « sanctions »
CONKARY- C'était l'une des instructions du Chef de l’Etat ! Ce jeudi 06 mai, le Chef de l'Etat avait instruit au Gouvernement, d’engager la réflexion, pour les mesures à prendre afin de réglementer les barrages routiers et mettre fin à leur prolifération anarchique sur le territoire national, très dommageable aux transporteurs et aux usagers de la route.
Le Président Alpha Condé avait rappelé lors du Conseil des Ministres, qu’en dehors des barrages officiels, aucun autre n’est autorisé. Il a instruit au Ministre de la Sécurité d’envisager des sanctions contre les auteurs des barrages non-autorisés ou des pratiques de racket systématique aux points de contrôle.
Quelques heures après cette instruction, le Ministre d'Etat, Chargée des Affaires Présidentielles, Ministre de la Défense Nationale et le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile ont sorti un communiqué conjoint dans lequel, ils disent constater avec amertume l'émergence intempestive des barrages, ou les citoyens sont souvent victimes d'arnaques et de tracasseries.
Ils ont précisé en conséquence, que dans le cadre de la sécurisation de la ville de Conakry et du contrôle des mesures d'urgence sanitaire, seuls vingt-quatre (24) barrages nocturnes filtrants sont autorisés par le Gouvernement.
Par ailleurs, pour l'entrée et la sortie du Grand-Conakry les barrages conventionnels maintenus sont :
1-Le barrage de Bawa sur la nationale Dubréke-Boffa;
2 Le barrage de Bangouya sur la nationale Coyah-Kindia;
3- Le barrage de Km-66 sur la nationale Coyah-Forécariah.
Les Ministres Damantang Albert CAMARA et Docteur Mohamed DIANE portent à la connaissance des citoyens et des usagers de la route qu'en dehors de ces barrages institués pour le contrôle des véhicules et des passagers, tout autre barrage est illégal et interdit. Par ailleurs, il est rappelé qu'en dehors des amendes éventuelles pour non port de masque sanitaire, aucune somme d'argent ne saurait être payée par les usagers au niveau desdits barrages, à quelque titre que ce soit.
Sanctions
"Tout contrevenant à ces présentes instructions s'expose à des sanctions sévères pouvant aller jusqu'à la radiation des effectifs assorties de poursuites judiciaires. Le Chef d'Etat-major Général des Amées, le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la Justice Militaire et le Directeur Général de la Police Nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application stricte de la présente instruction", précise le communiqué.
Africaguinee.com
Créé le 7 mai 2021 09:49
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