Affaire K-Energie : droit de réponse de Kassus Dioubaté…

kassus

Je vous envoie les présentes pour faire prévaloir mon droit de réponse suite  l’article me concernant que vous avez posté le 20 avril 2017. 

En effet, pour satisfaire les besoins en électricité de la GUINEE, le 1er Août 2014, l’Etat guinéen a signé un contrat de fourniture d’énergie avec « K ENERGIE» SA et « « MIAMI CAPITAL HOLDING CORPORATION » ;

Pour pouvoir exécuter ledit contrat :

·      le 12 janvier 2015, MIAMI HOLDING CORPORATION a signé avec PW POWER SYSTEM INC un contrat de vente de turbines.

·       Le 16 janvier 2015,  UBA BANK GUINEE a ouvert à K ENERGIE SA une ligne de crédit de 51.000.000 US DOLLARS (cinquante et un millions de dollars) pour l’importation de trois centrales électriques à turbines mobiles ;

§  Si Sam Zormati a signé le contrat de fourniture d’électricité et celui de vente de turbines, j’ai signé le contrat de prêt qui permettait d’honorer les premiers cités;

§  Mieux nous avions tous deux signé es qualité c’est-à-dire au nom et pour le compte de sociétés ou autrement dit de personnes morales qui elles s’engageaient ; Donc quand on réclame des contrats nommément signés par moi c’est faire preuve d’une méconnaissance criarde des règles régissant le fonctionnement des sociétés ;

§  A la différence de Sam je m’étais engagé personnellement et sur mon patrimoine à garantir le prêt de UBA sans lequel les centrales n’auraient jamais quittées les USA;

§  Heureusement ce dit prêt consenti pour acheter les centrales aujourd’hui disputées a été honoré me libérant de mon obligation ; c’est d’ailleurs la raison ou la motivation de la décision rendue par la Cour d’Appel rétractant l’autorisation de saisie donnée par le juge du tribunal d’instance ;

§  La Cour avait estimé que dès l’instant que le débiteur Principal à savoir K ENERGIE avait payé sa dette, le cautionnement était éteint et par conséquent moi, Ibrahima Kassus DIOUBATE es nom et es qualité de caution, ne pouvais pas ainsi procéder à une saisie ;

§  La conséquence que je tire de cet Arrêt est différente de la vôtre ; pour moi à travers cet Arrêt on peut retenir que la justice guinéenne a tranché la question de propriété en faveur de K ENERGIE ;

§  Dans une vente n’est-il pas propriétaire celui qui paie le prix ?

§  Cela me permet d’ailleurs d’aborder la question du contrat de leasing dont vous faites état ; c’est un faux fait ou établi pour justifier l’arnaque de SAM ;

§  En effet, déjà un contrat de leasing fait appel à trois parties à savoir le fournisseur ou vendeur, l’emprunteur et le prêteur ce qui n’est pas le cas dans le contrat visé par vous ;

§  Mieux encore, dans le cadre d’un leasing si le prix est payé, l’emprunteur devient propriétaire et dans le cas présent les cinquante et un million de dollars ont été payés comme il est démontré ci-dessous ;

Pour réclamer le paiement du prix des centrales, PW POWER SYSTEM INC société qui a fabriqué et vendu, a envoyé à UBA GUINEE :

·      Une facture pro-forma de 51.000.000 de US DOLLARS pour les trois centrales à turbines mobiles ; (annexe 1)

·      Deux factures commerciales de 17.000.000 US et 34.000.000 US Dollars respectivement pour les turbines 1 et turbines 2 et 3. (annexes 2 et 3)

A la lecture des dits documents on remarque :

·      Il est fait référence au contrat d’achat de turbines signé le 12 janvier 2015 entre MIAMI HOLDING CORPORATION et PW POWER SYSTEM INC ;

·      Mais que la facturation a été faite à K ENERGIE SA

·      et que la vente des TURBINES a été faite à K ENERGIE SA ;

UBA GUINEE s’est exécutée en débitant le compte de la société K ENERGIE ouvert dans ses livres pour PAYER PAR LETTRES DE CREDIT  à PW POWER SYSTEM INC le montant global de 51.000.000 US dollars ;

Ce paiement a été fait en deux tranches se rapportant aux factures :

·      D’abord le 04 mars 2015 un montant de 17.000.000 US DOLLARS (dix-sept millions de dollars) a été payé pour le prix d’une turbine ; (annexe 4)

·      Ensuite, le 17 mars 2015, un montant de 34.000.000 US DOLLARS (trente-quatre millions de dollars) a été payé pour les deux turbines restantes ;(annexe 5)

Les swift copy relatant ces paiements et les factures pro-forma et commerciales attestent de la propriété exclusive de K ENERGIE SA sur ces turbines ;

UBA GUINEE avait, pour garantir le paiement de son prêt, pris en gage ce matériel professionnel dont il finançait l’acquisition ;

Aujourd’hui, ces turbines, propriété exclusive de K ENERGIE SA, sont sorties de son patrimoine du fait de Sam Alexandre ZORMATI et PW POWER SYSTEM INC ;

Pour y parvenir, Sam Alexandre ZORMATI a créé le 22 janvier 2016 une nouvelle société unipersonnelle dénommée « MIAMI CAPITAL GROUP CORP » qui est de droit dominicain ;

Elle est immatriculée sous le numéro 2016/IBC18967 avec la même adresse que « MIAMI CAPITAL HOLDING CORPORATION » elle créée le 22 Mai 2014 ;

Aujourd’hui SAM ZORMATI soutient que les centrales achetées en 2015 avec le financement de UBA GUINEE appartiennent en exclusivité à « MIAMI CAPITAL GROUP CORP » ;

Il est aidé dans son entreprise de détournement par PW POWER SYSTEM INC qui lui aurait délivré :

·      des titres de propriété des turbines en date du 22 novembre 2016 faisant état d’un transfert daté du 31 Mars 2015

·      et une attestation dans laquelle on peut lire qu’elle « a fourni trois centrales à turbine mobile à MIAMI CAPITAL GROUP CORP immatriculée sous le numéro 18967 en exécution du contrat signé le 12 janvier 2015.

Aujourd’hui cette question de propriété est pendante en justice au Sénégal ;

Sam a joué sur une homonomie avec les « MIAMI CAPITAL » pour tromper son monde ;

Votre site  même se perd dans ce jeu en ce sens que tantôt que vous avancez « que la propriété revient à MIAMI CAPITAL GROUP CORP tantôt vous affirmez que MIAMI CAPITAL HOLDING CORPORATION livre et installe à Coronthie les centrales »

Ne pèserait-t-il pas sur le loueur l’obligation de livrer et d’installer ?

La dernière remarque que je voudrais faire est relative à la constitution de K ENERGIE et aussi de la cession des parts sociales à MIAMI HOLDING CORPORATION ;

Vous avez soutenu que j’aurais trompé Sam ZORMATI pour bénéficier de 60% des actions et que les statuts avaient été harmonisés à la suite de la découverte de la supercherie ;

Je rappelle que K ENERGIE n’est pas la première société à laquelle participait Sam ZORMATI en Guinée ; il y a eu TACTICHOMES entre autres ;

Je ne vais pas trop épiloguer et vous renvoie donc à deux documents dont vous aurez l’obligeance de publier comme il a été fait dans votre article précédent ;

Ces deux documents sont :

·      l’attestation de Me Roger KPOGHOMOU le notaire cité dans l’article posté; (annexe 6)

·      le procès-verbal d’assemblée générale en date du 21 décembre 2015 de MIAMI CAPITAL HOLDING CORPORATION bénéficiaire de la cession des parts sociales  à travers lequel on peut lire :

 « IMPORTANT : L’annulation susmentionnée des certificats d’actions N°2 et N°3 et la modification du nombre d’actions sur les certificats N°4 et N°5 ont été signés uniquement dans le but de lever les fonds pour les projets sur le marché boursier et auprès d’autres institutions financières…. » (annexe 7)

Ce procès-verbal signé par Sam ZORMATI et moi et l’attestation du notaire prouvent à suffisance le pourquoi de la cession des parts sociales ;

Pour terminer, j’assume le fait que GDE SARL de Mori DIANE a été attrait en justice parce qu’elle occupait illégalement une assiette foncière sur laquelle K ENERGIE avait un droit de superficie ;

En effet, si Mori DIANE soutient que MIAMI GROUP CORP et MIAMI INC lui aurait loué les centrales, l’assiette foncière était toujours au nom de K ENERGIE qui elle ne lui avait rien concédé ;

Quoi de plus normal de solliciter son expulsion entre autres ?

Voilà ce que je voulais dire sur les faits ;

Relativement aux calomnies, insultes, invectives et attaques en dessous de la ceinture, je ne vais pas m’abaisser à y répondre mais je me réserve le droit d’user des voies légales pour que justice soit faite comme je l’ai d’ailleurs fait pour les faits cités plus haut ;

J’estime que ma position est claire comme l’est ma croyance en la justice ;

Je fais mien l’adage qui voudrait qu’on ne puisse dire d’une personne qu’elle a, en marchant, les pieds arqués que parce que l’on est derrière ;

Ibrahima Kassus DIOUBATE

 

 

Créé le 28 avril 2017 20:30

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