Accusations des avocats de l’UFDG : La « cinglante réplique » du ministre d’Etat Cheick Sako (exclusif)

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CONAKRY-Le Ministre de la Justice garde des Sceaux, vient de réagir face aux accusations du pool des avocats de l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) dans le dossier du Journaliste Mohamed Diallo. Le ministre d’Etat Cheick Sako qui balaie d’un revers de la main les allégations portées contre lui, invite les avocats à faire du droit et non de la politique.


 « Il faut que les avocats fassent du droit, mais pas de la politique dans cette affaire. On attend des avocats, qu’ils fassent du droit. Moi je n’interfèrerai jamais dans les affaires judicaires en tant que garde des Sceaux. Si je le fais, j’aurais loupé la mission que le Président de la République m’a confiée », a réagi Cheick Sako, dans un entretien accordé ce mercredi 13 avril 2016, à un journaliste de notre rédaction.

Le jeudi 7 avril 2016, le collectif  des avocats l’UFDG ont porté de graves accusations contre le ministre d’Etat Cheick Sako. Ils ont reproché au garde des sceaux guinéen d’usurpation de prérogatives, interférence dans les affaires judiciaires. Pour eux, « Cheick Sako est devenu un véritable casse-tête ».

 

« Les avocats disent du n’importe quoi. Dans notre pays, il faut que les avocats fassent leur travail au lieu d’accuser un ministre. L’affaire des garde-corps du Président Cellou, c’est une affaire de droit commun. Quand il y a un journaliste qui est assassiné, c’est une affaire de droit commun. Que les avocats fassent leur travail, ils peuvent écrire des demandes de mise en liberté. C’est entre eux et le Juge d’instruction qui est indépendant », réplique le ministre de la Justice.

Le ministre n’intervient pas dans les procédures, insiste l’ancien avocat au barreau de Montpellier,  notamment dans les procédures criminelles, précise-t-il. Ce qui est important, souligne le ministre d’Etat, c’est de rétablir la vérité. « Il faut qu’on trouve la personne qui a assassiné, les complices et éventuellement les commanditaires pour que justice se fasse », déclare-t-il, balayant d’un revers de la main, les accusations des avocats de l’UFDG.

« Si le Juge d’instruction refuse des demandes de mise en liberté, on dit que c’est le ministre qui est derrière. Il faut quand même respecter les juges dans ce pays. Le juge a estimé que l’instruction continue, qu’il n’a pas rétabli certaines choses, il a refusé la demande de mise en liberté, moi je n’ai rien à voir là-dans. Donc, que les avocats fassent leur boulot, c’est-à-dire défendre leur client, en utilisant le code pénal au lieu d’accuser un ministre. Je suis ancien avocat pénaliste, je sais de quoi je parle », précise Cheick Sako.

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel : -00224- 655 31 11 12 

Créé le 13 avril 2016 12:25

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