Abdourahmane Sano accuse : « La CRIEF est devenue un instrument de règlement de comptes… »

CONAKRY- L’ancien coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a brisé le silence ce jeudi 04 janvier 2024. Cet acteur de la société civile désormais à la tête d’un bloc appelé CPR (Citoyens pour la république), a dressé un tableau sombre de la Gouvernance actuelle du pays par le CNRD (comité national du rassemblement pour le développement). Abdourahamane Sano dénonce le retour des anciennes pratiques que le colonel Mamadi Doumbouya avait promis d’éradiquer à son arrivée au Pouvoir en septembre 2021.

« Les répressions judiciaires contre les acteurs politiques et sociaux, les violations des droits de L’homme…, les violences et les tueries lors des manifestations, sont autant d’actes qui se poursuivent comme par le passé. Or, les régimes qui ont précédé avaient déjà fait trop de morts, pour qu’on continue encore de compter des martyrs pour l’effectivité de l’État de droit et de la démocratie dans notre Pays », dénonce Abdourahmane Sano.

Pour l’ancien coordinateur du FNDC, cette atmosphère ne laisse aucun doute sur le recul démocratique enregistré en si peu de temps. Abdourahmane Sano dénonce le regain de corruption et d’enrichissement illicite ainsi que l’accaparement de l’Etat, selon ses propos, par un petit groupe d’individus au détriment des intérêts de la nation.

Solidaire à Kassory et Cie

L’activiste exprime sa solidarité aux anciens dignitaires du régime déchu qui sont en détention depuis bientôt deux ans. Abdourahmane Sano accuse la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) d’être devenue un instrument de règlement de compte.

« La CRIEF, dont l’institution était perçue comme salutaire, est devenue un instrument de règlement des comptes avec des personnalités bien ciblées, sans enquêtes préalables rigoureuses« , martèle le coordinateur du CPR.

A suivre…

Dansa Camara DC 

Pour Africaguinee.com