Bah Oury : “Le Bac, ce n’est pas seulement la classe de terminale qui est déterminante”

DALABA – En présidant le lancement officiel du baccalauréat unique session 2025 à Dalaba, ce lundi 23 juin, le Premier ministre Amadou Oury Bah a livré un message d’encouragement aux candidats et rappelé la portée globale du parcours scolaire dans la réussite à cet examen.

« Le Bac, ce n’est pas un concours. C’est une épreuve qui permet d’inventorier et d’évaluer le niveau de connaissances acquises, afin de pouvoir accéder à l’enseignement supérieur », a déclaré le chef du gouvernement.

Il a tenu à rappeler que la réussite à cet examen ne dépend pas uniquement de l’année de terminale :

« Ce n’est pas seulement la classe de terminale qui est déterminante pour réussir le Bac. Ce sont toutes les classes du second cycle — seconde, première et terminale — qui comptent. C’est un processus dans son ensemble. Et je pense que, de plus en plus, sur le plan pédagogique et en matière d’organisation des cours, les enfants seront mieux préparés », a estimé Bah Oury, saluant au passage la qualité de l’organisation des examens.

Scolarisation des filles, quelque chose bouge au Foutah

Le Premier ministre a également abordé un autre sujet majeur : la représentativité des filles dans les examens. Il s’est félicité de l’évolution des mentalités dans une région autrefois jugée conservatrice sur la question.

« Nous sommes au cœur du Foutah, une région qui, autrefois, n’encourageait pas beaucoup la scolarisation des filles. Aujourd’hui, si l’on me dit que c’est à Mamou qu’on enregistre le plus fort taux de participation féminine à l’échelle nationale, cela prouve que quelque chose bouge, que les choses changent », a-t-il observé.

Il a justifié l’importance de miser sur l’éducation des filles, soulignant l’impact direct sur les générations futures :

« Lorsqu’une fille atteint le niveau du certificat d’études, ses enfants iront plus loin qu’elle. Cela signifie qu’en moyenne, si 42 % des candidats sont des filles, leurs enfants poursuivront des études supérieures. C’est donc un levier fondamental pour l’avenir », a-t-il argumenté.

Investir dans le capital humain

En conclusion, Bah Oury a lancé un appel à poursuivre les efforts en faveur de la scolarisation des filles en Guinée :

« Il faut encourager les filles à aller à l’école, à aller plus loin. C’est cela qui permet de qualifier et de renforcer le développement du capital humain dans un pays. C’est en ce sens que j’encourage tout le monde, et je souhaite bonne chance à tous les candidats », a-t-il déclaré.

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