Une foule énorme a réclamé vendredi à Alger, pour la sixième semaine consécutive, le départ du « système » au pouvoir, quelques jours après la proposition du chef d'état-major de l'armée d'écarter le président Abdelaziz Bouteflika du pouvoir.
Non, c'est non: les Algériens se réveillent samedi après avoir adressé une claire fin de non-recevoir aux initiatives d'Abdelaziz Bouteflika, qui avait décidé lundi de reporter l'élection présidentielle sine die et de proroger son quatrième mandat, tout en renonçant à en briguer un cinquième.
Au lendemain du retour du président algérien, le pays est toujours mobilisé contre sa candidature à un 5e mandat. L'ensemble des barreaux a entamé une grève.
Plusieurs milliers d‘étudiants ont encore défilé dans la capitale et dans plusieurs villes d’Algérie contre la 5e candidature du président Abdelaziz Bouteflika, tandis que l’armée a adressée une sévère mise en garde contre ceux qui, selon elle, veulent déstabiliser le pays.
Quelques heures après l'officialisation de la candidature à un 5e mandat d'Abdelaziz Bouteflika, des centaines d'Algériens sont de nouveau descendus dans les rues d'Alger et d'autres villes dimanche soir pour protester.