Simandou : La Guinée en quête d’un « fonds souverain »…

CONAKRY-La Guinée est à la quête d’un « fonds souverain » pour financer son programme de développement pour les quinze prochaines années. Ledit Fonds sera détenu par l’État, a appris Africaguinee.com.

Porté par le Général Mamadi Doumbouya, ce programme stratégique dénommé « Simandou 2040 », s’adosse sur des piliers comme l’Agriculture, l’Éducation, la Culture, les Infrastructures, le Transport, l’Économie et la Santé.

Pour son élaboration, la présidence a fait appel à des cabinets internationaux comme KPMG, Rothschild, SouthBridge qui travaille avec le Comité Stratégique de Simandou.

Quelles sont les attentes de la Guinée vis-à-vis de ces cabinets ? Djiba Diakité, ministre Directeur de Cabinet de la présidence qui préside ledit Comité apporte des précisions.

« Pour le KPMG, nous avons besoin de faire le point des avancées concernant la deuxième phase d’élaboration du programme. Ensuite, du côté de Rothschild, nos attentes sont plutôt la présentation du rapport sur la collecte des données stratégiques essentielles pour la notation souveraine de la dette. Concernant Southbridge, nous aimerions avoir les recommandations sur l’organisation du fonds (souverain) », a précisé le président du Comité stratégique de Simandou.

Selon la présidence guinéenne, ce programme de développement dépasse le cadre de la gouvernance sectorielle. Il s’inscrit dans une dynamique nationale transversale, axée sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures et la promotion d’une économie verte.

« Nous avons fait le choix d’élaborer le programme dans un esprit de co-construction. Après avoir établi les objectifs, nous travaillons de jour en jour pour l’implémenter avec un esprit de co-construction pour permettre à tous les acteurs, jusqu’à nos PME au marché, que j’appelle les vendeurs de piments ou de poissons fumés, de participer à l’élaboration du programme de développement pour les 15 prochaines années », précise M. Diakité lors d’une réunion avec des dirigeants des cabinets.

Selon la présidence, ces échanges ont permis au comité stratégique de Simandou de mieux « appréhender les aspects techniques » et les « contraintes structurelles » liées à la mise en place du « fonds souverain » pour le financement du programme de développement Simandou 240.

Focus Africaguinee.com