Reprise du Dialogue en Guinée : l’autre facteur de « blocage » pour Embalo…

CONAKRY- Le lundi 26 décembre dernier, le Président en exercice de la CEDEAO (communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a reçu à Bissau une délégation d’acteurs sociopolitiques guinéens, composée de représentants de l’ANAD, du FNDC politique, du RPG-AEC et alliés et du FNDC.

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des consultations initiées par Umaro Sissoco Embalo pour l’ouverture d’un (nouveau) dialogue inclusif inter-guinéen, conformément aux résolutions du 62^ème sommet de la CEDEAO tenu à Abuja (Nigeria).

Depuis les lignes n’ont pas bougé dans le sens qu’auraient souhaité les hôtes du président bissau-guinéen. Les autorités de la transition à Conakry ont opposé un refus catégorique à collaborer.

Elles affirment qu’aucune influence extérieure ne viendra secouer le cours de la transition. Depuis, c’est le statu quo. Le Gouvernement ferme la porte à toute éventuelle reprise du dialogue. Est-ce le seul point de friction ? Non, apprend-on de sources généralement bien informées.

Selon nos informations, le blocage ne ne situe pas seulement du côté de Conakry. Umaro Sissoco Emballo aurait également du mal à ranger tous ses pairs (de la Cedeao) derrière cette initiative. Pourtant, il a besoin d’un soutien solide de ses pairs pour faire fléchir la junte.

Si Muhammadou Buhari, Nana Akuffo Addo, Mohamed Bazoum et autres soutiennent de manière affichée la démarche de M. Embalo, en revanche Alassane Ouattara, Macky ne seraient très chauds. L’autre facteur de blocage se situerait au niveau du médiateur qui fait montre d’ambivalence.  

Toutefois du côté du trio, l’on affiche toujours un optimisme. Ses responsables sont sur le front diplomatique. « Les négociations se poursuivent en coulisse », nous confie-t-on.

A suivre…

Focus Africaguinee.com