Quel point de chute pour les soldats français « chassés » au Faso?

Au Burkina Faso, les forces spéciales françaises ont un mois pour quitter le territoire. Les autorités de ce pays de l’Afrique de l’Ouest fragilisé depuis 2014 par des attaques terroristes meurtrières de grande ampleur ont décidé de « couper le cordon ombilical » avec la France en matière de sécurité. Du moins pour l'instant. La France dispose d'une force militaire de 400 hommes dans cet État, qui vient de dénoncer l'accord scellé en 2018 et qui encadre la présence de la Force Sabre.

Cette ancienne colonie française a connu deux coups d’Etat en un an. Un record sans précédent. C’est dans ce contexte que le nouvel homme fort du pays des hommes intègres, le capitaine Ibrahim Traoré a décidé de franchir le pas pour se débarrasser d’un vieil allié devenu encombrant et surtout détesté. Le désamour des burkinabé vis-à-vis de la France a monté crescendo ces derniers mois au Faso.

Dans la rue et sur les réseaux sociaux, un sentiment d’exaspération s’est développé contre l’ancienne puissance colonisatrice pendant que de l’autre côté, l’on voit certains adouber la Russie de Vladimir Poutine.

Le Burkina Faso est le deuxième pays dans la sous-région après le Mali à avoir décidé de « chasser » les troupes françaises sur son territoire.

Il ne sera certainement pas le dernier, bien que l’Agence France Presse (AFP) nuance précisant que si la liste de ses alliés s'est réduite, la France compte toujours des troupes en Côte d'Ivoire (900), au Niger (2.000) et au Sénégal (500), notamment.

Quel point de chute pour les soldats français ?

Niamey est une des options privilégiées pour accueillir les forces françaises chassées du Burkina Faso, selon l’AFP qui rappelle d’ailleurs qu’en avril dernier, le parlement nigérien a voté un texte autorisant le déploiement de forces étrangères sur son territoire pour lutter contre les groupes djihadistes qui sévissent notamment dans sa partie ouest, près des frontières du Mali et du Burkina Faso.

A suivre…

Africaguinee.com