
CONAKRY-Le départ annoncé d’Alpha Condé [1] de la Guinée, -officiellement pour des raisons médicales-, continue de susciter des grincements de dents.
Visé par une plainte pour les crimes commis sous règne [1], l’ancien chef d’Etat n’a toujours pas été entendu. Une situation qui interpelle les défenseurs des droits humains qui demandent au CNRD de « reconsidérer » sa décision. Sinon ce serait une « prime accordée à l’impunité » des crimes.
« Le Conseil National du Rassemblement pour le Développement vient d’accorder une sortie temporaire pour des raisons humanitaires dit-il à l’ancien Président Alpha Condé sans que celui-ci ne soit entendu au préalable par le Tribunal de Première Instance de Dixinn.
Une telle démarche constitue une prime accordée à l’impunité aux nombreux crimes de sang commis sous le règne du Président Alpha CONDE [1], crimes qui ont été documentés par les Organisations de Défense des Droits de l’Homme », dénonce la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale.
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Cette organisation de défense des droits humain invite le Conseil National du Rassemblement pour le Développement et le Gouvernement à placer la « justice au cœur de ses actions » et d’engager des réformes profondes réalistes pour poser les bases d’un nouvel Etat qui garantit les libertés publiques.
Elle demande aussi à la junte d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de violations des droits de l’Homme commis sous le régime d’Alpha Condé [1] et mettre en place un fonds de réparation provisoire des préjudices subis par les victimes de violations des droits de l’Homme.
A suivre…
Africaguinee.com