Labé/Gaoual : L’ACGP boucle sa mission de Contrôle des Infrastructures sur une note de satisfaction assortie de fortes recommandations…

LABE/GAOUAL- L’Administrateur général de l’ACGP (Administration et Contrôle des Grands Projets) et sa suite, accompagnés de cadres du ministère des Infrastructures et des Travaux publics ainsi que ceux du Bureau de Suivi des Priorités Présidentielles (BSPP), ont poursuivi leur mission de contrôle à Labé (Moyenne Guinée) et à Gaoual dans la région de Boké.

Dans le cadre des programmes infrastructurels engagés par l’État, Labé bénéficie des projets d’envergure. Parmi eux, la rénovation de l’aérodrome, l’extension de l’Université Afia de Labé, la construction du village artisanal, la rénovation de la grande mosquée, la reconstruction du palais de la Kolima. A ces projets s’ajoutent la voirie urbaine (15km) et la finition des 23km de bitumage de la route sous-régionale Labé-Sénégal (Labé-Manda).

Dans la préfecture de Gaoual, le centre de santé amélioré de Kounsitel sort de terre. A Gaoual centre, le bitumage de la voirie a également commencé à l’image de Tougué. Les populations locales souhaitent la fin des travaux avant les grandes pluies. Durant cette tournée d’évaluation, l’Administrateur général des Grands projets, Ibrahima Abé Diallo a pris soins, avec son équipe d’examiner profondément chaque ouvrage. En général il a marqué sa satisfaction, mais par endroit il a exigé la correction des insuffisances constatées.

« Dans la suite logique de notre mission de suivi des travaux d’infrastructures à l’intérieur du pays, sur instruction du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, nous avons été sur le site de l’aérodrome de Labé en chantier. Le constat est qu’à un moment, les travaux ont été au ralenti, mais aujourd’hui nous sommes dans une phase où on doit accélérer ces constructions afin de permettre à nos populations de bénéficier de cette infrastructure. Il y avait des soucis techniques à régler, je pense qu’avec les parties prenantes, des solutions ont été trouvées. Elles vont permettre très rapidement à l’entreprise et à la mission de contrôle de revenir très rapidement sur le terrain pour finaliser les travaux.

L’objectif qui est en droite ligne avec la vision du président de la République, c’est de terminer tous les travaux d’infrastructures en cours dans le pays. Notre constat à Labé ce n’est pas seulement sur l’aérodrome. Il s’est étendu sur l’ensemble des travaux, à savoir : la grande mosquée, le palais de la Kolima ; le village artisanal, les chantiers à l’université de Labé ainsi que les voiries urbaines en phase de bitumage. A ces niveaux aussi, le constat est que les travaux sont au ralenti. Mais on fera en sorte de débloquer au plus vite avec l’entreprise. A date, on dit qu’on est à 50% d’exécution des voiries prévues à Labé. Soit 7km sur les 15 prévus. Pour ce qui a été fait on note quand-même une bonne qualité des travaux.

Maintenant pour le reste du linéaire, nous ferons le nécessaire pour que tout se fasse au plus vite. Il faut reconnaitre que depuis le 5 Septembre 2021, nous remarquons une cadence très avancée sur les projets d’infrastructures. C’est un point particulier que nous en faisons, je pense aujourd’hui avec la reprise des travaux, tout finira dans un meilleur délai, nous assurons le suivi de notre côté pour accentuer la coordination et que le délai contractuel soit respecté », déclare Ibrahima Abé Diallo, administrateur général des grands projets en mission de suivi à l’intérieur du pays.

Le village artisanal de Labé évolue à grand pas les bâtiments sont achevés. C’est la phase de carrelage qui doit démarrer dans les prochains jours. Ce futur centre moderne sera un véritable pôle de promotion des métiers artisanaux et de la culture locale. Kamano Fara, directeur étude bâtiment à CGP explique :

« Le chantier du village artisanal de Labé que vous voyez est un programme national, il s’entend dans tout le pays dans les régions administratives notamment. La région de Labé a bénéficié du même programme composé du bloc administratif, des ateliers, des salles de restauration qui sont entre autres les composantes principales du projet. Nous sommes à un taux d’exécution de 82%. Les ouvrages sont réalisés avec un degré de satisfaction plus ou moins bon ; il ne reste plus assez de temps. Ils doivent livrer l’espace dans un meilleur délai avec un accompagnement du maitre-ouvrage ».

Après des jours passés dans la région de Labé, la mission de suivi et évaluation des projets d’infrastructures a pris la direction de la préfecture de Gaoual dans Boké où des chantiers similaires sont en cours d’exécution également. Ibrahima Sow, ingénieur routier, chef de mission des travaux de bitumage et d’aménagement de la route Labé-Komba du lot 1-3 et lot 1-1 présente le projet routier :

« Le projet de Labé jusqu’à Manda Sinthiourou se compose en trois parties, la partie 1-1 concerne la finition des travaux Labé-Komba et la partie 1-3 c’est de Komba à Sinthiourou 102km. La route a 10 mètres de large, 7 mètres de bande roulante et 2 trottoirs de part et d’autre 1,5m chacun. Le taux d’exécution est à 49%. Le délai de livraison est fixé à 19 mois. Nous sommes satisfaits de la visite de l’ACGP ; leur venue nous réconforte dans ce que nous faisons, nous sollicitions à leur niveau de nous aider à trouver les ressources pour pouvoir atteindre l’objectif visé, c’est-à-dire rendre les ouvrages dans le délai requis », a lancé l’ingénieur routier Ibrahima Sow.

Le BSPP (Bureau de Suivi des Priorités Présidentielles) participe à cette mission conjointe de supervision auprès du ministère des Infrastructures et des Travaux publics, organisé par l’ACGP (Administration continu des grands projets). Fofana Abdourahmane, responsable des opérations du BSPP a marqué la fin de la tournée à Gaoual par un constat :

« Nous bouclons une tournée organisée par l’ACGP pour faire l’état des lieux des projets qui sont dans son portefeuille. Donc, nous BSPP également sommes dans notre rôle de suivi qui lui a été confié par le président de la République, le général d’armées Mamadi Doumbouya. Nous avons sillonné ces jours-là plusieurs préfectures dans les régions de Kindia, Mamou, Labé et Boké, Gaoual c’est dans Boké. Donc, la mission a revisité plusieurs projets d’infrastructures et a constaté que les travaux se poursuivent dans toutes les localités avec des niveaux d’avancement variés. Nous avons également constaté des insuffisances à certains endroits, les entreprises ont été invitées à apporter les corrections selon le contenu des cahiers de charge.

A ce stade, il est difficile de donner un pourcentage global mais nous bouclons cette mission, satisfaits. Nous avons recommandé aux entreprises et les missions de contrôles la rigueur dans le travail ; le suivi et dans l’exécution. Vous savez que ces projets sont initiés par le président de la République dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations par la construction des routes ; l’accès aux soins de santé. Tout ça entre dans la vision du président pour le programme Simandou 2040 », précise le responsable des opérations du BSPP.

L’administrateur des grands projets a marqué également la fin de la tournée par un arrêt de constat sur les 23 km non revêtus sur la nationale Labé-Komba. C’est après qu’il entre dans la commune urbaine de Gaoual ou les premiers kilomètres sont aussi posés. Ibrahima Abé Diallo sort satisfait du constat :

« La nationale Labé-Gaoual-Koundara, c’est un constat très satisfaisant de par la qualité et de par l’avancement des travaux. Il est important de noter que cette route est sous-régionale. Elle dessert d’abord de Kindia-Mamou-Dalaba-Pita-Labé-Gaoual-Koundara en partance pour le Sénégal. Il y avait 23 km qui constitue un calvaire pour les usagers mais également un frein pour l’écoulement des marchandises.

Donc aujourd’hui avec la clairvoyance du président Mamadi Doumbouya qui a instruit que ces 23 km soient revêtus dans un bref délai. De l’autre côté, nous estimons les réalisations à peu près à 50%. C’est très satisfaisant. Avec l’entreprise sur le terrain la mobilité est assurée et fluide ; donc c’est un constat de satisfaction. Nous encourageons aussi l’entreprise et la mission de contrôle à œuvrer pour que les délais soient respectés et que les ouvrages soient livrés ».