Grève générale en Guinée : Les premiers constats à Conakry…

CONAKRY-C’est le jour J. Ce lundi 26 février 2024, le Mouvement syndical guinéen déclenche une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Le mot d’ordre concerne les secteurs “publics, privés et mixtes”. C’est une journée test pour le mouvement syndical unifié.

Alors qu’il est presque 08h à Conakry, dans certains endroits de la capitale la circulation reste timide, selon les constats d’Africaguinee.com. Des citoyens sont arrêtés à la recherche d’un moyen de déplacement pour vaquer à leurs affaires.

Sur l’autoroute le Prince, la nuit a été agitée à certains endroits où des heurts sporadiques ont été enregistrés. Ce matin, un journaliste d’Africaguinee.com a constaté des traces d’incidents. Des poubelles renversées sur la chaussée qui est obstruée par des tas d’immondices.

Tout au long, nous avons remarqué la présence des forces de l’ordre. Des pick-ups de la police et de la gendarmerie sont stationnés çà et là pour contenir les « fauteurs de troubles ». Un calme précaire règne sur les lieux. C’est le cas au niveau du tronçon Cosa-Bambéto via Koloma, des endroits habituellement chaud.

Nous sommes à Wanindara. Là toutes les boutiques sont fermées et la plupart des écoles privées ont demandé aux enfants de retourner à la maison, a constaté un de nos reporters. La circulation est fluide. Nous avons aperçu des écoliers rentrer à la maison. Les femmes du marché peinent à sortir.  Un grand climat de méfiance y règne.

Pourquoi cette grève?

Le Mouvement syndical guinéen porte plusieurs revendications. A savoir :

• La libération du Secrétaire Général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa,
• La levée de la restriction d’internet et le brouillage des médias,
• La baisse des prix des denrées de première nécessité,
• Le respect de l’accord du 15 novembre 2023 lié à l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires guinéens.

A suivre…

Africaguinee.com