Examens nationaux 2025 : l’ultime appel du ministre Jean-Paul Cèdy aux candidats et encadrants

À quelques heures du démarrage des examens nationaux, session 2025, le ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation s’est adressé aux nombreux candidats ainsi qu’à l’ensemble des encadrants impliqués dans ces évaluations de fin d’année.

Ces examens finaux, qui marquent le passage d’un cycle scolaire à un autre, se dérouleront du 12 au 27 juin 2025 pour les trois niveaux : l’examen de fin d’études élémentaires, le brevet d’études du premier cycle (BEPC) et le baccalauréat unique.

« Chers enseignants, élèves et parents d’élèves, je souhaite que cette volonté d’accompagner le gouvernement se traduise, lors de ces examens, par un sens élevé de responsabilité. Les sacrifices et le travail que vous avez fournis ne doivent pas être entachés par le laxisme et l’insouciance de certains individus. Ce que nous avons de plus important à faire, c’est de relancer le niveau de notre éducation afin de faire du capital humain guinéen une force essentielle dans la réalisation de notre plus grand projet socio-économique : le Programme Simandou 2040 », a déclaré Jean-Paul Cèdy.

Cette année, 566.069 élèves au total seront évalués :

313.283 élèves du primaire, répartis dans 1.497 centres ;

179.849 collégiens, dans 648 centres d’examen ;

72.937 lycéens, dans 260 centres d’examen du bac.

Plus de 45.000 enseignants seront mobilisés dans tout le processus d’évaluation. Chacun des examens sera, conformément aux textes réglementaires, organisé par les structures compétentes : les directions nationales de cycle, le corps des inspecteurs disciplinaires, la Direction générale des examens et du contrôle scolaire, les inspections régionales de l’éducation ainsi que les directions préfectorales et communales de l’éducation. Les délibérations seront assurées, selon les règlements généraux, par des jurys indépendants désignés à cet effet, a précisé le chef du département du MEPU-A.

« Ce retour au respect des textes fondamentaux régissant nos structures et notre administration marque la ferme volonté de refondation du gouvernement. Nous devons, nous éducateurs en premier, redonner toute la force et toute l’efficacité à notre administration scolaire. Oui, bien sûr, c’est un risque, diraient certains ! Mais, pour d’autres, il faut bien le prendre un jour, ce risque, pour avancer et construire la nouvelle Guinée que nous appelons de tous nos vœux. Essayons. « Dieu reconnaîtra les siens », dit une expression célèbre », a ajouté le ministre.

Et de conclure : « Chers élèves, surtout lycéennes, lycéens, collégiennes et collégiens ! Vous qui êtes sensibles à l’injustice, saisissez cette opportunité d’une vie meilleure qui vous est offerte par la ferme volonté d’un retour au travail, à la qualité, au mérite. Vous, jeunes, à travers l’éducation et la culture, la santé et le bien-être, êtes la préoccupation majeure du gouvernement et du Président de la République, à travers les cinq piliers du Programme Simandou. Ne l’oubliez pas : la jeunesse est au cœur de la vision du Président de la République. Vous devez vous impliquer en refusant la fraude, l’insubordination, le laxisme, la fainéantise. Vous le pouvez ! Et pour preuve, deux de vos camarades, Mohamed Traoré et Fatoumata Barry, ont hissé haut la Guinée en remportant les premier et troisième prix de la Dictée PGL, devant plusieurs nations. Chers élèves, vous avez eu une année calme, durant laquelle, sur instruction du Président de la République, l’État guinéen a consenti d’énormes efforts pour vous fournir des enseignants jeunes, qualifiés et motivés, en qui j’ai toute ma confiance pour le renouveau de notre école. Il vous revient, à vous élèves, de jouer votre partition. »

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