Enseignement Supérieur : Ouverture de l’atelier de validation des textes réglementaires sur le statut de l’étudiant entrepreneur

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CONAKRY-Le Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l'Innovation est soucieux d'améliorer l'employabilité des étudiants. C’est dans ce cadre qu’il soutient la mise en place d'un dispositif national en vue d'orienter et d’accompagner les étudiants qui décident de mener parallèlement à leurs études, des activités entrepreneuriales au sein des institutions d'enseignement supérieur.

A travers la Direction de l’Innovation, le Département dirigé par Dr Diaka Sidibé a ouvert ce mercredi 16 novembre, l’atelier national de validation des textes réglementaires sur le statut d’étudiant entrepreneur et le stage, alternance en République de Guinée. L'objectif est de trouver une alternative à impact rapide qui facilite l'accès à l'emploi et la création d'entreprises innovantes.

En plus du représentant de l’Agence universitaire francophone (AUF), des encadreurs des institutions d’enseignement publics et privés, des étudiants et des cadres du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherchent scientifique et de l’innovation prennent part à cet atelier.  C’est la ministre de tutelle, Dre Diaka Sidibé qui a présidé la cérémonie d’ouverture ce matin, dans un réceptif hôtelier de la place.

L’initiative de créer le statut de l'étudiant entrepreneur et du programme d'accompagnement vise à raviver la culture entrepreneuriale auprès des jeunes mais aussi permettre aux étudiants, une fois qu'ils auront terminé les études, de ne pas être demandeurs d'emplois mais plutôt créateurs d'emplois.

« Les projets de mise en place d’un statut Etudiant-Entrepreneur et d’élaboration des textes réglementaires sur la politique des Stages et Alternance en république de Guinée, constitue une priorité de notre département et figurent à juste titre sur la feuille de route assignée à Mme la Ministre par le Gouvernement » a déclaré MME Aminata Deen Keita, Directrice Générale de l’Innovation.

Pour le statut de l'Etudiant-Entrepreneur, le système d'enseignement guinéen devra désormais faire de la place à l'expérimentation des idées nouvelles de création d'entreprises, des innovations de services, des innovations des procédés et des produits. L'apprentissage par l'action, dans la progression par « essaie-erreur-rectification », ne doit pas considérer l'échec comme un point final, mais une étape vers la réussite. Cette démarche, est celle des anglo-saxons qui en ont fait un système d'excellence.

Ce texte qui sera validé durant cet atelier est le fruit d’un travail collaboratif mené à la fois en interne et avec les homologues de la sous-région pour amendement et validation.

Ainsi, cet atelier aura pour objectifs de :

– Procéder à une présentation et à un examen des statuts, chartes et formuler des recommandations et suggestions pour améliorer la version initiale ;

– Obtenir à travers la validation de ces chartes, un consensus autour du document de règlementation du statut de l’étudiant-entrepreneur et de la politique des stages et alternances, document qui sera ensuite soumis aux autorités pour promulgation, a indiqué la Directrice Générale de l’Innovation.

 

L’Agence Universitaire Francophone est le principal partenaire de cette initiative. Dans son allocution de circonstance, le représentant de cette institution, M. Mamadou Bobo Diallo a souligné que les résultats issus de la consultation mondiale lancée en 2020 par l’agence universitaire de la francophonie pour connaitre les aspirations des universités et des étudiants, ont été très révélateurs.

« A travers cette consultation, les étudiants de la république de Guinée, à l’instar des autres pays, ont exprimé leurs attentes parmi lesquels figurent en première place les préoccupations liées au stage, à l’insertion socioprofessionnelle et l’entrepreneuriat. En réponse, l’AUF a lancé la création de 70 centres d’employabilités francophones dans 59 pays dont celui à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry qui est déjà fonctionnel » a-t-il rappelé.

 L’AUF a également planifié en harmonie avec les orientations stratégiques du ministère de tutelle dans plusieurs pays en Afrique subsaharienne des actions concrètes d’accompagnement de ces structures en Afrique du Nord (…). Il s’agit du programme apprendre, entreprendre en Afrique en faveur du développement de la culture entrepreneuriale au sein des universités de ces pays ainsi que le statut de l’étudiant entrepreneur. L’appel à la manifestation d’intérêt a été lancé en 2021. Huit (8) pays avaient alors exprimé un intérêt au projet avec pour objectif, favoriser la culture entrepreneuriale au sein des établissements d’enseignement supérieurs dans les 8 pays subsahariens et caraïbes pour la mise en place du statut national d’étudiant entrepreneur et de bonne utilisation de la culture au sein des centres d’employabilité francophone de l’AUF.

« Permettez-moi de remercier Mme la ministre au nom de la directrice régionale Afrique de l’Ouest, de l’AEF pour sa détermination et sa réussite à rejoindre les 8 premiers pays qui mettent en œuvre les projets depuis déjà quelques mois. Grâce à l’engagement de la ministre, la Guinée marque sa présence sur la scène internationale francophone », a-t-il ajouté.

Pour la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, favoriser l'entrepreneuriat étudiant, c'est d'abord encourager une culture de l'échange et du travail collaboratif. Le foyer de cette éclosion d'idées innovantes va être nos institutions d'enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l'innovation.

« Nos campus doivent se réinventer comme des espaces de liberté d'entreprendre, d'expérimentations des idées d'entreprises. Les universités constituent un cadre privilégié ou l'envie de refaire le monde rencontre la science. Telle est la mission assignée aux pôles de valorisation de l'innovation et de l'entrepreneuriat dans nos Institutions d’Enseignement Supérieur, développer la culture de l'alternance par des contrats de professionnalisation et d'apprentissage avec les acteurs du monde de l'entreprise », a déclaré Dre Diaka Sidibé.

La mission consiste, selon la ministre, en tant qu'acteurs de l'enseignement supérieur, à mutualiser les efforts, multiplier les connexions pour transformer les campus universitaires en écosystèmes complets d'innovation, dotés d’espaces collaboratifs et de coworking des véritables laboratoires d'expérimentation, de proto typage, des incubateurs et accélérateurs, des tabs labs, etc.

« En ma qualité de Ministre de l'Enseignement Supérieur, j'apprécie à juste titre ces ateliers qui favorisent la rencontre des idées neuves et permet l'émergence de l'innovation dans nos procédés d'accompagnement et de mise en œuvre des politiques publiques pour l'employabilité des étudiants. Le travail en équipe, le sens du collectif, c'est aussi cela l'esprit de réussite », a ajouté Dre Diaka Sidibé.

Siddy Koundara Diallo

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 664 72 76 28

Créé le 16 novembre 2022 15:36

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