Décisions de la Cedeao sur la Guinée : « C’est une note positive… », selon Bah Oury

Bah Oury, leader de l'UDRG

CONAKRY-A Abuja le dimanche 04 décembre 2022, lors de leur 62ème Sommet, les dirigeants ouest-africain ont validé la durée de la transition en Guinée pour 24 mois. Ce calendrier approuvé couvre les dix (10) points prioritaires arrêtés conjointement entre les autorités guinéennes et les experts de la Cedeao.

Les chefs d'État ont tout de même exigé à ce que le compte à rebours de la mise en œuvre du chronogramme commence immédiatement. Joint par Africaguinee.com, ce mardi 06 décembre, le leader de l'UDRG a livré son analyse sur ces décisions des leaders de l’autorité sous régionale.

« C'est une question d'interprétation. Le fait de dire que ça commence immédiatement. Ça peut-être dans deux semaines, dans trois semaines…, mais c'est dans le plus bref délai… Donc il n'y a pas de contradiction flagrante entre le fait de dire que cela commencera le 1er janvier 2023. C'est purement sémantique. Cela veut dire que les travaux commencent.

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Et si on rentre dans les détails, ce qui concerne le processus de la gestion de la transition, il y a des aspects qui ont déjà commencé. Lorsque vous prenez par exemple, la question sur le recensement administratif à vocation d'état civil, qui permet d'extraire par la suite du fichier électoral, ces travaux ont déjà commencé dans la région de Conakry. C'est ça qui est un élément essentiel », a expliqué Bah Oury.

Exigences d’un dialogue inclusif

L'institution sous-régionale a exigé à ce que le CNRD puisse organiser un cadre de dialogue inclusif, où toutes les entités se retrouveront. Sur ce sujet, Bah Oury souligne que c'est une question de principe.  « A mon avis la formulation, elle n'est pas satisfaisante, puisque le médiateur de la CEDEAO, dans son premier communiqué lorsqu'il est venu à Conakry il a écouté les partis politiques. Il a exhorté toutes les parties prenantes, à s'inscrire dans la dynamique du dialogue que le CNRD allait mettre en place. Donc le président de la transition a fait un décret instituant un nouveau cadre de dialogue inter-guinéen. Il y a eu des démarches du premier ministre, des facilitatrices et enfin de compte, il y a des sensibilités politiques qui disent qu'ils ne participent pas (…) On ne peut demander à quelqu'un qui veut pas participer à quelque chose, obligatoirement d'y participe r», martèle Bah Oury.

La conférence des chefs d'États précise que le gouvernement doit assurer la sécurité et la liberté d'expression de tous les participants. « Le terme Participants est important. Quelqu'un qui ne participe pas n'est pas concerné. Il faut que les gens lisent correctement les choses. Ce n'est pas une interprétation abusive ou tendancieuse qui ne pourrait que semer la confusion », a insisté Bah Oury.

Vers la levée des sanctions 

Il a été demandé lors du sommet à Dr Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Cedeao, de proposer au Président de la Conférence des chefs d’Etat la levée progressive des sanctions économiques et financières imposées aux autorités de transition guinéennes. « Ça c'est une note positive…», se réjouit Bah Oury. Il estime que ceci montre que la Guinée est en train de renouer avec la communauté internationale.  « Ça aussi c'est pour dire que le processus va dans le bon sens (…)», a-t-il indiqué.

A suivre…

Dansa Camara DC

Pour Africaguinee.com

Créé le 7 décembre 2022 08:06

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