Cas de Womey (Guinée): les grévistes ouvrent une nouvelle ligne de front…

Des grévistes au palais du peuple de Conakry

CONAKRY-Après la démilitarisation de la sous-préfecture de Womey par les autorités guinéennes, le comité de crise envisage un nouveau combat. Docteur Faya Milimono qui dénonce la mort de 15 personnes en brousse en plus de celles survenues le 16 septembre, indique qu’ils vont agir pour que justice soit rendue sur tous ces crimes, a appris Africaguinee.com

‘’ Nous sommes heureux qu’il n’y a plus de militaires à Womey, même  si ce n’est pas de gaieté de cœur que le gouvernement l’a fait. Nous allons donc continuer à agir pour les trois causes :1) pour la justice sur la mort de nos compatriotes tués le 16 septembre, 2) le pillage des biens des populations, 3)  la justice pour la mort des personnes dans la forêt’’ a révélé le  président du comité de crise, Dr Faya Milimono.

Selon lui, il faut que la vérité soit  connue sur cette affaire. «Les criminels doivent être traduits devant la justice, pour être entendus, jugés  et condamnés conformément à la loi’’, exige l’opposant.

Dr Faya Milimono, soutient que l’Etat doit payer aussi les pillages systématiques survenu à Womey pendant la militarisation de la zone.

‘’ Il y a eu plus de 15 personnes qui ont trouvé la mort dans la forêt’’ déclare Faya Milimono, qui impute cette responsabilité à l’Etat guinéen. Selon lui, la militarisation de la sous- préfecture de Womey est la cause principale de la mort de ces personnes.

Le  gouvernement guinéen pour sa part réfute ces  accusations et précise  avoir envoyé des militaires à Womey pour sécuriser les biens des populations et rétablir l’autorité de l’Etat.

 

Fatoumata Keïta

Pour africaguinee.com

Tel : (+224) 655 31 11 15

Créé le 15 novembre 2014 10:57

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