Boké : L’école primaire qui porte le nom de la maman de feu Général Lansana Conté, dans un piteux état…

BOKE- Construite en 1982, l’école primaire Hadja M’mah Camara se trouve dans un état de dégradation très poussé. Composée de trois blocs, seulement six (6) salles de classes sont opérationnelles aujourd’hui.

Situé dans le quartier Yomboya, dans la commune urbaine de Boké, cet établissement d’enseignement public, renvoie une image hideuse. Cette école primaire, l’une des plus anciennes de Boké, porte le nom de la maman de l’ex Président, feu Général Lansana Conté.

Ce temple où les enfants viennent apprendre à lire et à compter montre une image peu reluisante. Dans certains blocs, il n’y a plus de toiture, les murs sont lézardés, les portes et fenêtre défoncées. A cela s’ajoute un effectif pléthorique. Au total, ils sont au nombre de 1208 élèves qui fréquentent cette école.

A cause du manque de salles de classes, les instructeurs optent pour la débrouille avec les moyens de bord. Ils ont initié deux groupes techniques pédagogiques pour chaque classe. Cette rotation permet à tous les élèves de suivre les cours, mais ne facilite pas la compréhension.

Interrogée par Africaguinee.com, la Directrice de l’Ecole Primaire de Hadja M’mah Camara a indiqué que cette école ne mérite pas cette image. Elle lance un appel à l’aide pour sa reconstruction. Selon madame Diassy Fatoumata Yarie Bangoura, il est très difficile de répartir 1028 élèves dans six (6) salles de classes.

« J’invite les personnes de bonnes volontés et l’Etat de nous venir en aide pour la reconstruction de cette école. Depuis que je suis venue ici en 2013, il y a toujours eu des classes à mi-temps, une proportion vient de 7h à 13h et une autre de 13h jusqu’à 18h avec un effectif de 1208 élèves pour 6 classes.

Nous avons beaucoup de difficultés pour répartir l’effectif dans les salles classes. Je demande aux autorités et aux personnes ressources de nous aider sinon l’encadrement ne serait pas du tout facile », a lancé madame Diassy Fatoumata Yarie Bangoura.