Assurances : NSIA Vie et l’agence SAKOM brisent le tabou sur la santé mentale

CONAKRY – Ce jeudi 19 juin 2025, dans un hôtel de la capitale, la société NSIA Assurances, NSIA Vie et l’agence SAKOM, en partenariat avec le ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, ont organisé une grande conférence sur la santé mentale, suivie d’un panel placé sous le thème : « Dans nos têtes : briser les tabous, soigner les esprits, parler vrai. » La rencontre a été présidée par la ministre Charlotte Daffé, en présence de nombreuses femmes issues des différentes directions du secteur.

Oser parler de ce que l’on cache 

 

Madame Maïmouna Barry, directrice générale de NSIA Assurances et NSIA Vie, a souligné l’importance de cette initiative :

« Le bien-être ne se résume pas à la santé physique. Il commence dans nos têtes. C’est pourquoi nous sommes là. Cette journée n’est pas un événement comme les autres. Elle est née d’une volonté simple, mais puissante : oser parler de ce que l’on cache trop souvent. Le stress, l’anxiété, le burn-out, et surtout les douleurs invisibles… Ce que l’on s’inflige à soi-même, par peur du jugement, par habitude ou par fierté.

Aux côtés de SAKOM et du ministère de la Promotion féminine, nous avons choisi de dire stop au silence et d’ouvrir un vrai espace de parole, d’écoute et de transmission — pour nous-mêmes, nos équipes et tout le monde.

Chez NSIA, nous avons toujours voulu protéger ceux qui comptent. Mais aujourd’hui, protéger, c’est aussi prévenir, comprendre et accompagner.

Hier, en interne, nous avons vécu un moment fort. Des échanges sans filtre ont eu lieu avec nos collaborateurs de l’assurance vie, de l’assurance non-vie et de la banque. Parce qu’on ne peut pas inviter les autres à briser les tabous si l’on ne commence pas par soi-même. À travers cette campagne ‘Dans nos têtes’, nous faisons plus que sensibiliser : nous construisons une culture du soin, de l’attention et du courage émotionnel », a-t-elle déclaré.

La santé mentale commence dans nos têtes 

De son côté, Salimatou Sacko, directrice générale de SAKOM, a justifié le choix du thème :

« Nous avons choisi un titre simple, volontairement brut : Dans nos têtes. Parce que c’est là que tout commence. Et c’est aussi là que beaucoup de choses s’effondrent, souvent en silence. La santé mentale en fait partie.

Ce que nous voulons faire aujourd’hui, c’est créer un espace utile pour poser des questions concrètes : comment repérer les signaux faibles ? Comment former celles et ceux qui sont en première ligne ? Comment inscrire la santé mentale dans les politiques publiques, dans les entreprises, dans nos familles — y compris les nôtres, si fièrement africaines ?

Non, nous n’allons pas tout résoudre ce matin. Mais comme j’aime à le dire : la plus petite des actions vaut mieux que la plus grande des intentions. Alors, posons cette première pierre. »

Un enjeu de dignité, selon la ministre Charlotte Daffé

La ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Charlotte Daffé, a salué l’initiative et lancé un appel fort :

« Aujourd’hui, nous affirmons collectivement qu’il est temps de briser le silence. Car la santé mentale fait pleinement partie de la santé globale. Elle est un droit, un enjeu de dignité, un pilier du développement humain.

La gestion des entités vulnérables est intimement liée à la promotion de la santé mentale. Le soutien psychologique est incontournable dans la reconstruction des femmes victimes de violences. À ce titre, j’ai une pensée profonde pour celles qui ont croisé des bourreaux sur le chemin du viol.

Les enfants exposés aux violences, à la maltraitance ou aux abus, sans véritable accompagnement, sont prédisposés à un déséquilibre psychologique à l’âge adulte », a-t-elle souligné.

La santé mentale, c’est la question du sens 

Présent à cette rencontre, Jean Loumbala, psychologue congolais et panéliste invité, a salué l’initiative :

« C’était un plaisir de parcourir un peu l’Afrique pour diffuser ces nouvelles pratiques. On dit que l’Afrique est le continent de l’avenir. Il faut donc que cet avenir soit bien construit, bien préparé.

La santé mentale, ce n’est pas compliqué : c’est la capacité d’être bien dans sa peau. Quand je me sens bien, quand ce que je fais a du sens, je suis en bonne santé mentale. En fait, c’est ça : la santé mentale, c’est la question du sens », selon Jean Loumbala.

 

Mamadou Yaya Bah
Pour Africaguinee.com

Créé le 19 juin 2025 14:58

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