Guinée : l’ambassadeur de Chine annonce la construction d’une usine d’alumine ultramoderne

CONAKRY – Le gouvernement guinéen affiche sa fermeté dans le respect des conventions minières. Les sociétés engagées dans l’exploitation de la bauxite et d’autres ressources sont désormais appelées à honorer leurs promesses, notamment en matière de construction de raffineries. Celles qui tardent à concrétiser leurs engagements se retrouvent dans le viseur des autorités.
Dans la mise en œuvre des engagements miniers, la Chine se présente comme un allié stratégique de la Guinée. Son ambassadeur à Conakry, HUANG WEI, a annoncé le 28 mai 2025 la construction, par la société SPIC, d’une raffinerie d’alumine de dernière génération, qui sera, selon ses propos, la plus moderne et la plus avancée d’Afrique.
“En ce qui concerne la mise en œuvre du projet de raffinerie, les travaux de construction de l’usine d’aluminium de la société chinoise SPIC ont été officiellement lancés”, a rappelé HUANG WEI, ambassadeur de Chine en Guinée.
À terme, ajoute le chef de la diplomatie chinoise, “la Guinée, et plus largement l’Afrique, disposeront de l’une des usines d’aluminium les plus modernes et les plus avancées au monde”, a promis HUANG WEI, ambassadeur de Chine en Guinée.
Il faut rappeler que les travaux de construction de cette raffinerie ont été lancés le 26 mars 2025. Il s’agit du projet de construction de la raffinerie d’alumine de State Power Investment Corporation (SPIC) dans la préfecture de Boffa.
“Ce projet d’envergure est le fruit d’une coopération stratégique entre la Guinée et la Chine”, selon le ministère des Mines et de la Géologie.
Avec un budget estimé à 1,03 milliard de dollars US, la raffinerie d’alumine de SPIC prévoit :
Une capacité de production annuelle de 1,2 million de tonnes d’alumine
Une mine de bauxite associée, avec une production annuelle de 15 millions de tonnes
Un système énergétique dédié et des infrastructures auxiliaires
Un quai d’expédition d’une capacité de 35 000 tonnes
Les travaux de construction s’étaleront sur trois ans, avec une mise en service prévue en juin 2028 selon la même source.
Des retombées économiques et sociales considérables
Selon le département dirigé par Bouna Sylla, la raffinerie de SPIC générera des bénéfices significatifs pour la Guinée, notamment :
100 millions de yuans (RMB) de recettes fiscales annuelles
600 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects
Un transfert de compétences avec la formation de main-d’œuvre locale et
Une intégration renforcée des communautés locales dans le projet, a précisé le département des Mines.
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Siddy Koundara Diallo
PourAfricaguinee.com
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